Wednesday, February 27, 2008

Bologna



- Fly me to the Moon.
- !!!???
- Otherwise fly me to Bologna, Italy.
- Done.


Splash, splash goes the little child :)










Tuesday, February 26, 2008

on the road


"They danced down the streets like dingledodies, and I shambled after as I've been doing all my life after people who interest me, because the only people for me are the mad ones, the ones who are mad to live, mad to talk, mad to be saved, desirous of everything at the same time, the ones that never yawn or say a commonplace thing, but burn, burn, burn..."

Jack Kerouac, On the Road






Friday, February 22, 2008

Let it snow!!





A walk, a yuenling pint and a warm song :)




Thursday, February 14, 2008

Sunday, February 10, 2008

snow in the sun

It's snowing in a sunny day. Time stops, a break on the way to who-knows-where, s0 special, so calm, I am not able to describe, just listen...

Do you dance? :)





Sunday, February 03, 2008

wetblanket, aguafiestas



Very early in my life it was too late...

"Très vite dans ma vie il a été trop tard.


À dix-huit ans il était déjà trop tard. Entre dix-huit et vingt-cinq ans mon visage est parti dans une direction imprévue. À dix-huit ans j’ai vieilli. Je ne sais pas si c’est tout le monde, je n’ai jamais demandé. Il me semble qu’on m’a parlé de cette poussée du temps qui vous frappe quelquefois alors qu’on traverse les âges les plus jeunes, les plus célébrés de la vie. Ce vieillissement a été brutal. Je l’ai vu gagner un à un mes traits, changer le rapport qu’il y avait entre eux, faire les yeux plus grands, le regard plus triste, la bouche plus définitive, marquer le front de cassures profondes. Au contraire d’en être effrayée j’ai vu s’opérer ce vieillissement de mon visage avec l’intérêt que j’aurais pris par exemple au déroulement d’une lecture. Je savais aussi que je ne me trompais pas, qu’un jour il se ralentirait et qu’il prendrait son cours normal. Les gens qui m’avaient connue à dix-sept ans lors de mon voyage en France ont été impressionnés quand ils m’ont revue, deux ans après, à dix-neuf ans. Ce visage-là, nouveau, je l’ai gardé. Il a été mon visage. Il a vieilli encore bien sûr, mais relativement moins qu’il n’aurait dû. J’ai un visage lacéré de rides sèches et profondes, à la peau cassée. Il ne s’est pas affaissé comme certains visages à traits fins, il a gardé les mêmes contours mais sa matière est détruite. J’ai un visage détruit."

(Marguerite Duras, L'Amant de la Chine du Nord)


Vi por enésima vez la película, no en vano, la repetición alberga matices. La imagen de ese coche negro en el puerto...te destruye.